Gazprom City

  • Saint-Pétersbourg, Russie
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Dans les lumières de Saint-Pétersbourg

 

 

Résonances ; Correspondances ; Harmonies ; Imprégnations de l’horizon ; Inscriptions dans le ciel.

 

L’exception de l’imposant siège de Gazprom à Saint-Pétersbourg doit être vécue, lue et ressentie comme un enrichissement de la ville, comme un approfondissement de ses caractéristiques.

 

En architecture le futur se construit toujours en référence à un passé toujours présent et qui, lui aussi a un avenir, surtout quand ce passé a le prestige et l’éclat des monuments de Saint-Pétersbourg, et quand le futur a l’ambition et la puissance de Gazprom.

 

La proposition ne peut tenir ici ni du parachutage stylé d’une architecture globale ni de l’académique reconduction des typologies historiques.

 

La réponse est dans l’utilisation des multiples lumières des ciels de Saint-Pétersbourg, des reflets dans la Neva, des brillances verticales qui scandent la ville, des contre-jours créés par des soleils bas sur un horizon horizontal, où des arbres alignés inventent des profondeurs.

 

La masse de l’immeuble est éliminée par les transparences et les réflexions. L’immeuble vertical joue sur sa finesse et s’étire pour devenir horizontal, pour accompagner le fleuve, pour abriter des promenades intérieures, de longs belvédères qui dominent la ville, pour offrir à ceux et à celles qui vont le vivre des plaisirs renouvelés de Saint-Pétersbourg sous un ciel mutant.

 

Gazprom marque ainsi la ville par un nouveau type d’architecture verticale qui rompt avec la discontinuité des grattes ciels qui ponctuent de masse les nouveaux quartiers, et propose des développements linéaires traversés par la lumière.

 

 

 

Jean Nouvel