Musée Guggenheim

  • Guadalajara, Mexique
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Une masse de Basalte

  • Le musée est un monolithe de basalte en équilibre au bord du site de la Barranca. C’est une masse faite de la matière même du sol.
  • Représenter le paysage de la Barranca au sein du monolithe.
  • Une série d’ouvertures creusées dans la masse favorisent la perception du site. Le visiteur recompose le paysage par fragments. Ces dispositifs spatiaux cadrent le paysage : sa profondeur, le proche et le lointain, la limite ville/nature, le vertige…

 

Les cinq mondes et la question du musée

Comment répondre à la question générique d’un programme muséal ? Le musée est pensé comme une série de supports spécifiques aux caractéristiques précises. Les espaces sont dédiés aux œuvres mais ce sont aussi des espaces où les artistes peuvent travailler. Ils sont thématiques et propices à la découverte des œuvres.

  • The World of Light : un espace où la qualité de la lumière naturelle est essentielle. La lumière intense de Guadalajara se brise sur la masse de basalte et pénètre l’espace par réflexion. Quelques rayons directs révèlent le matériau, les ombres et les contours. C’est un espace où la lumière varie en fonction des heures de la journée, où la nature et l’intensité lumineuse évoluent.
  • The Every Day World : un univers familier, un espace qui rappelle les proportions domestiques des grands appartements et des palais : des pièces en enfilade, généreuses et fastueuses. Mais l’espace peut aussi être celui d’une chambre, intime, secrète où l’on s’isole…
  • The Abstract World offre aux artistes un espace abstrait apparemment sans limite. Une sphère de 22 mètres de diamètre accueille des œuvres spécialement conçues pour le lieu. Contenu/contenant, surface/volume… Faut-il appréhender la sphère ou le vide ?
  • The Hidden World fait référence au monde mystérieux des abysses. Il est conçu pour accueillir des œuvres sources de lumière. L’espace est sombre, sans limites perceptibles : installations vidéo et photographies éclairées flottent dans l’espace. Chaque installation accueille le visiteur dans son propre halo lumineux.
  • The Real World. Quel artiste se confrontera à la nature à l’état brut ? Dispositif pervers mais ô combien stimulant : accrocher une plateforme au flanc de la Barranca. Surface d’installation réduite, accessibilité limitée (chemin piéton ou ascenseur relié au musée). Il s’agit de poser à nouveau la question de la représentation. L’artiste versus la nature.