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  • Saint-Herblain, France
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Le contexte : d’un côté, le parking est légèrement orienté vers le lac ; il est entouré par un supermarché – plus de 4 hectares – et l’usine. De l’autre côté, un parc conçu pour des flâneries autour du lac. Ainsi, une totale dichotomie existe sur ce site : du côté nord, la vision d’un enfer créé par l’homme ; au sud, la vision d’un paradis naturel.

Le Centre culturel entre les deux équilibre ces mondes, il n’existe pas par lui-même – ni son échelle ni sa position déséquilibrée ne parviennent à résoudre la contradiction du site. Son positionnement tente de donner une continuité et une cohérence globale au site.

 

La proposition consiste à intensifier les caractéristiques spécifiques à chaque élément, synthétique et végétal, afin de jouer avec le contraste absolu et de libérer une image forte et poétique par la tension entre ces contrastes. Il n’y a pas de rupture entre le parking et le lac mais une superposition. Le parking est un élément paysagé en soi, portant les signes de l’urbanité et de l’artificiel. Le Centre culturel est placé dans le parking et le Centre aquatique le long du lac. Le volume du Centre culturel – cubique, compact, dense et épais –  s’élève à partir du parking et contraste avec son site. Aucun élément comparatif avec les immeubles environnements, ni par l’échelle, ni par le volume. Il habite le parking sans en faire partie intégrante. Il est noir mais lumineux et ses angles sont nets. L’épaisseur du bâtiment est rendue par l’épaisseur de son obscurité et il apparaît comme un bloc monochrome. L’entrée se fait côté lac par un hall qui mène à l’espace à double hauteur des salles d’exposition en-dessous. Seule la pièce principale, le cœur du bâtiment, se distingue par une finition gris métallique. Les inscriptions colorées au sol permettent une lecture stratifiée de l’espace : le pourpre du rideau de spectacle, le cuivre courbé et perforé des balcons. Ces couleurs cassent l’image d’un espace polyvalent banal.