Seine Rive Gauche

  • Paris, France
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La question est : comment « faire la ville » aujourd’hui ?

 

La première question posée serait : sommes-nous capables de poursuivre Paris selon ses caractéristiques historiques et selon les exigences de la vie urbaine contemporaine ? En cela notre analyse ne peut se limiter à être critique, elle se doit d’être constructive.

 

On ne fera un quartier parisien que dans le réalisme :

 

1/ En considérant comme un préalable d’ordre idéologique et politique la volonté des élus de Paris de rester dans la continuité de l’échelle parisienne.

 

2/ En considérant ce nouveau quartier à l’échelle de Paris :

 

  • Équilibrer – Rééquilibrer – Brancher : c’est l’analyse des grands équilibres et des connexions.
  • Densité – Espace vert – Lisibilité extérieure : silhouettes, gabarits de la rue opposée, de la Seine, des ponts. Valorisation de l’ensemble de la ville et particulièrement des constructions voisines. Nouveaux cheminements.
  • Statut urbain des composantes : quais, immeubles de bord de Seine, entrées, gare…

 

3/ Ceci en proposant des typologies et des situations valorisantes dans les conditions du marché immobilier en respectant la densité requise pour l’économie globale du projet. La desserte, l’image, l’ensoleillement, les vues, les espaces verts, la mixité et la complexité sont des critères essentiels dans la valeur des bâtiments créés.

 

Pour réaliser ces objectifs, une grande souplesse est nécessaire. Il faut pouvoir transformer les affectations des masses construites au gré de la demande.

 

  • En s’appuyant toujours sur ce qui préexiste : c’est le contraire de la « tabula rasa », de la ville nouvelle, de la rénovation type 60-70.
  • En valorisant tout ce qui préexiste et constitue les mémoires du lieu : la gare d’Austerlitz, le port de Seine, les entrepôts et les moulins, etc.

 

 

Jean Nouvel