Torre Agbar

  • Barcelone, Espagne
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Ce n’est pas une tour

Ce n’est pas une tour, un gratte-ciel au sens américain du terme : c’est une émergence unique au milieu d’une ville plutôt calme. Mais pas une verticale élancée et nerveuse comme les flèches ou les clochers qui généralement ponctuent les villes horizontales. Non, c’est plutôt une masse fluide qui aurait perforé le sol, un geyser à pression permanente et dosée.

 

La surface de l’édifice évoque l’eau : lisse, continue mais aussi vibrante et transparente puisque la matière se lit en profondeur colorée et incertaine, lumineuse et nuancée. Cette architecture vient de la terre mais n’a pas le poids de la pierre. Même si elle pourrait être un lointain écho de vieilles obsessions formelles catalanes portées par les mystères du vent du côté de Montserrat.
Les incertitudes de la matière et de la lumière font vibrer le campanile d’Agbar dans le skyline de Barcelone.

 

Mirage lointain de jour comme de nuit.

 

Jalon précis de l’entrée de la nouvelle diagonale depuis la place Las Glorias. L’objet singulier devient un nouveau symbole de la métropole internationale.

 

 

Jean Nouvel